Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Altis, entreprise de pointe condamnée à mort par la mondialisation ?

05/02/2010 17:42

Altis, entreprise de pointe condamnée à mort par la mondialisation ?


Nous avons été reçus par la délégation CFDT de l’usine Altis de Corbeil qui fabrique des puces électroniques, notamment pour les téléphones mobiles.
Cet établissement filialisé en 1999 par IBM à parité avec Siemens puis la nouvelle entité allemande Infinéon emploie 1400 salariés contre 3000 aux grands moments de la splendeur IBM, dont 400 chercheurs.
Les équipes sont démoralisées et on peut les comprendre car depuis 1999 l’usine vit à la recherche d’un repreneur et se replie sur elle-même. Sa production de très haute technologie était en avance mais se retrouve aujourd’hui concurrencée par l’Asie où des investissements massifs des grandes entreprises internationales du secteur ont été réalisés pour profiter d’une main d’œuvre à bas coût.
Faute d’investissement supplémentaires l’entreprise n’intéresse pas de repreneur à l’exception d’une piste russe il y a deux ans, d’un vague projet franco-algérien il y a quelques mois et, tout dernièrement, d’un montage emmené par Serge Dassault dans lequel ce dernier verserait une première dotation de 40 millions d’euros.
En vérité la situation de cette usine révèle les maux terribles de notre économie notamment de notre industrie de haute technologie. Pas d’entreprise mère française capable d’avoir une stratégie à moyen terme, 15 ans de déficit d’investissement, une absence de dialogue social et de motivation collective et ajoutons à cela les 35 heures, l’image de la France en matière sociale, les charges qui pèsent sur l’emploi plutôt que la TVA sociale qu’a su mettre en place Mme Merkel.
Et bien évidemment comble de tout, un libre échange déloyal avec des pays asiatiques qui investissent des milliards d’argent public alors que l’Europe interdit toute politique industrielle, sans même parler d’un le yuan chinois sous-évalué de 50%.
Nos industries ressemblent ainsi à un coureur cycliste qui devrait commencer le Tour de France avec quatre freins serrés sur chaque roue ! On lui souhaite bien du courage !
Ces contraintes aberrantes, nous nous les infligeons à nous-mêmes, par incapacité à voir le monde tel qu’il est, prisonniers que nous sommes des idéologies et des intérêts d’une petite classe qui se goinfre de la mondialisation, pendant que la grande majorité crève.
Si ces handicaps étaient levés, très vite nous pourrions relocaliser beaucoup d’activités et restaurer une dynamique de compétitivité de notre économie.
En un mot, la situation de l’Europe pouvant difficilement être pire, un changement de cap, même timide, produirait immédiatement ses effets. Là encore, faudrait-il le vouloir, se donner les moyens de réveiller les Français, leur indiquer ce changement de direction, ne pas faiblir.
C’est tout l’enjeu de notre Convention du 10 avril prochain sur l’emploi et le pouvoir d’achat où nous proposerons les mesures concrètes pour sortir notre pays de cette débâcle industrielle.
NDA





Conseil national

05/02/2010 17:37

Conseil national


Le Conseil national de DLR se réunira samedi 6 février à Paris, de 10h30 à 16h30, à l’Assemblée nationale (réservé aux membres du Conseil national)





DLR et le Centre National des Indépendants scellent une alliance nationale à l’occasion des élections régionales

05/02/2010 08:52

DLR et le Centre National des Indépendants scellent une alliance nationale à l’occasion des élections régionales


Régionales/IDF : Dupont-Aignan fait alliance avec le CNI et des indépendants
04/02/2010 18h10 GMT - POLITIQUE-PARTIS-DLR-CNI-IDF-RÉGIONALES - Nouvelles de France - AFP
PARIS, 4 février 2010 (AFP) - Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), fera alliance avec le CNI (Centre national des Indépendants et Paysans), d’autres souverainistes et des villepinistes, aux régionales en Ile-de-France.
M. Dupont-Aignan et ses alliés ont affirmé leur "volonté" de dire "qu’une alternative est possible, et peut se manifester dans les urnes dès le 14 mars prochain", lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.
Le député de l’Essonne a dit vouloir faire campagne "sur des projets plus concrets, moins chers". Son nouvel allié, le président du CNI Gilles Bourdouleix, a accusé l’UMP d’être "plus sensible à regarder quelques groupuscules gauchistes que l’électorat traditionnel de droite".
Le CNI avait annoncé la semaine dernière qu’il allait présenter des listes autonomes, l’UMP étant, selon lui, restée sourde à ses propositions d’alliance.
Six têtes de liste en Ile-de-France seront DLR et 2 viendront du CNI alors que des discussions sont en cours pour une alliance dans d’autres régions comme la Lorraine ou la Haute-Normandie, où Debout la République sera présente.
Les deux partis poursuivront leur collaboration lors d’échéances futures.
Le Rassemblement pour l’indépendance de la France (RIF), parti de l’ex-villiériste Paul-Marie Coûteaux figurera sur cette liste, de même que des villepinistes comme Christian Rivoal, président d’un comité de soutien à l’ancien Premier ministre dans le Val d’Oise.
Le "potentiel" de cette liste est de 8% des voix, a assuré M. Dupont-Aignan.
Deux milliards pour rénover le RER, le triplement des lignes de bus en grande couronne, un Pass Navigo à 50 euros et des parkings gratuits en banlieue pour prendre les transports en commun sont quelques unes des propositions de cette liste.





La crise ? Mais elle ne fait que continuer...

05/02/2010 08:46

La crise ? Mais elle ne fait que continuer...


Jacques Sapir, directeur de recherche à l’EHESS, interview du 12 Janvier 2010
Causes réelles de la crise et chômage
Pascale Fourier : J’ai un petit peu de mal à suivre ce qui se passe actuellement ou au niveau de la crise... D’une part on nous dit qu’il n’y a plus de crise, que quasiment tout va bien, et par ailleurs on lit aussi des textes, peut-être un petit peu plus profonds pourrait-on dire, qui parlent de crise du capitalisme, de crise du modèle néolibéral. ..Alors finalement on est face à quoi ? À rien... tout va bien, c’était juste un léger incident ? Ou face à une crise réelle, et à ce moment-là, de quelle nature ? Causes réelles de la crise
Jacques Sapir : La crise que nous connaissons, que nous continuons à connaître, et que nous continuerons à connaître pour plusieurs années, est une crise qui tire ses racines de choses différentes.
Nous avons connu déjà la crise de liquidités à l’automne de 2008. Cette crise de liquidités est effectivement aujourd’hui terminée. Il se peut qu’elle reprenne dans un an ou dans deux ans, mais aujourd’hui elle est globalement terminée. Mais cette crise de liquidités n’était qu’une partie de la crise. Et en fait, si on analyse les causes de la crise, nous avons au minimum trois causes.
La première, c’est l’appauvrissement relatif ou absolu, ça dépend des pays, des classes moyennes et des populations défavorisées, c’est-à-dire grosso modo la classe ouvrière et la tranche basse des classes moyennes, qui a entraîné, évidemment, cette très grande montée de l’endettement des ménages. C’est le cas aux États-Unis, en Angleterre, en Espagne, en Irlande. Deuxième facteur de cette crise, c’est un changement dans les relations économiques internationales, avec un déplacement aujourd’hui du centre de gravité de l’économie, on peut dire de la zone Atlantique ( États-Unis, Europe) vers l’Extrême-Orient. Et évidemment aujourd’hui les phénomènes de concurrence injuste, au sens américain ou anglais du terme, « unfair », qui sont induits par le fait que des pays dont les niveaux de salaires, qui sont extrêmement bas, sont en train de rattraper les pays industrialisés en matière de productivité.
Et puis il y a une troisième dimension de cette crise économique, c’est la dimension des monnaies. Et on voit bien là encore aujourd’hui qu’il y a d’une certaine manière une crise du dollar, que cette crise du dollar s’accompagne d’une crise de la zone euro, et que, en résultat, il n’y a pas de solution à cette crise : d’une certaine manière, le dollar et l’euro se survivent à eux-mêmes, mais dans des conditions extrêmement précaires. C’est la combinaison de ces trois crises qui a donné naissance à la dimension de la crise bancaire. Cette crise bancaire a elle-même donné naissance à la crise de liquidités. Elle a était contenue et donc de ce point de vue là on a évité, pour l’instant, le pire. Mais il faut savoir que la crise bancaire est très loin d’être terminée. On estime à 3,4 trillions, ou si vous préférez 3 400 milliards de dollars, le niveau des créances douteuses qu’il y a dans les différentes banques. Et les différents plans d’aide à la liquidité, mais aussi d’aide à la solvabilité des banques, n’ont pas permis de résorber la totalité de cette crise. Donc aujourd’hui, nous sommes dans une situation où les banques font à court terme des profits relativement important, mais elles sont plombées par ce problème des créances douteuses, et on sait bien qu’il peut y avoir des accidents bancaires qui peuvent donner lieu à de nouvelles crises de liquidités, grosso modo n’importe quand.
Les causes qui sont liées aux revenus des ménages, au déplacement du centre de gravité de l’économie vers l’Extrême-Orient et à ses conséquences en matière de concurrence injuste et enfin au système monétaire international, ces trois causes de crise sont très loin d’être résolues. Et donc nous sommes aujourd’hui rentrés dans une période longue de désordres économiques qui interdisent aux pays développés, que ce soit l’Europe ou les États-Unis, d’avoir des niveaux de croissance élevés : nous aurons une croissance de l’ordre de 1 % pour l’année 2010, probablement le même niveau pour l’année 2011. Et donc on va être dans une situation extrêmement tendue d’un point de vue économique, avec évidemment tous les mécanismes que nous avions vus avant la crise, disons avant 2007, qui sont en train de continuer à jouer, et qui vont contribuer à affaiblir, d’une certaine manière, nos sociétés et nos économies face à la crise.
Pascale Fourier : Pourtant, d’après ce que j’ai pu entendre dire, il suffirait de réguler le capitalisme d’une manière générale. Enfin l’affaire ne semble pas très compliquée pour que ça aille mieux...
Jacques Sapir : Les gens qui appellent à une régulation internationale ont déjà subi un échec majeur à Copenhague. On voit donc bien qu’il n’y a pas de régulation internationale possible qui soit efficace. Alors bien sûr, on peut se mettre d’accord sur des mesures qui soient tellement inefficaces que d’une certaine manière tout le monde sera d’accord dessus. Mais si on veut prendre des mesures qui aient une efficacité réelle, il ne peut pas y avoir d’accord au niveau international. Il est très probable qu’il ne peut même pas y avoir d’accord au niveau européen, car on voit bien que les intérêts des nouveaux entrants ne sont pas les intérêts des pays du noyau historique de Europe. Et ou on prend cette division en compte, on l’accepte, et d’une certaine manière on en tire les leçons en termes de fonctionnement de l’Europe, ou alors ce sera très probablement le chacun pour soi. Et de ce point de vue-là il est clair aujourd’hui que les différentes mesures qui sont prises dans le cadre de l’Union Européenne sont au mieux inefficaces, au pire sont contre-efficaces, c’est-à-dire qu’elles contribuent à aggraver la situation et non pas à l’améliorer. Dans le domaine de la réglementation bancaire, on veut par exemple étendre aux assurances des formes de libéralisation qui étaient appliquées aux banques. Autrement dit, on va pousser les assurances à faire de la spéculation, ce qu’elles n’avaient pas fait. Si vous voulez, aujourd’hui, en Europe, les assurances étaient beaucoup mieux protégées qu’elles ne le sont aux États-Unis. Eh bien la Commission européenne a décidé que tout ceci était une entrave à la concurrence et a décidé de faire sauter cette protection.
Donc, il y a des mesures qui sont prises, mais ce sont des mesures qui sont contre efficaces et qui vont tendre à aggraver la crise. Et de ce point de vue-là, on peut être extrêmement inquiet quant au devenir géopolitique de l’Europe, parce que si l’Europe éclate d’ici trois ou quatre ans et la zone euro un petit peu avant, comme cet éclatement n’aura pas été pensé et n’aura pas été d’une certaine manière prévu, et donc qu’il n’y aura pas de solution de secours, il n’y aura pas comme on dit de « plan B », à ce moment-là, c’est beaucoup plus à des situations de repli identitaire et de repli nationaliste que l’on risque d’assister.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Pascale Fournier avec Jacques Sapir sur son site






Opposition, à dose homéopathique selon le Docteur B.

05/02/2010 08:26

Opposition, à dose homéopathique selon le Docteur B.


Un adjoint, devenu de plus en plus loquace avec qui veut bien l’écouter, et il ne sont pas légion, a beau jeu de ne voir dans l’opposition démocratique qu’une classe politique en « état d’hystérie ». Outre que cet élu semble maintenant exceller dans la prose labellisée FN, ce qui n’étonne plus personne (dit moi qui tu fréquentes…), c’est surtout sur le mot « politique » que nous allons nous arrêter. Car tout est dit  dans ce mot et il semblerait que cet élu manque cruellement de ce bon sens « politique » pour ne posséder que de la rhétorique « politicienne ». Aussi, ce petit politicien, cherchant à briller en société utilisera t’il des termes provenant sans doute pour beaucoup de la caste qu’il croit à lui seul représenter. Il pense ainsi, par ces mots, masquer ses insuffisances. Mais au lieu de perdre un temps précieux à chercher à briller, ne serait-il pas plus judicieux à l’employer à gouverner notre ville et donc à prévoir ?

Si l’opposition honnie par cet élu a, en son endroit, autant de critiques, c’est que le principe de bonne gouvernance est sévèrement écorné. Les bévues de l’équipe municipale s’amoncellent en quantité astronomique. Il ne suffit que d’énumérer les principales :

-         Mise en avant constante du FN, ce qui est une insulte à l’honneur de notre cité. Jacques Piette, compagnon de la Libération , serait effaré de voir la place qui est faite aux loups actuellement. 

-         Retour dans la coulisse d’un acteur politique régional qui fut l’un des principaux soutien de Gérard Dalongeville. Ce retour se traduit par une omnipotence du  parti politique de cet élu et par l’installation d’hommes clés dans les affaires de la ville. 

-         Collaboration aveugle avec d’anciens cadres de Gérard Dalongeville, cadres responsables et coupables, au mieux par lâcheté, de l’état catastrophique de notre ville. 

-         Instauration d’une inquisition menée sur les simples agents de catégorie C, les contractuels et le petit personnel, malgré une promesse électorale contraire. Une chasse que certains élus relapses semble mener avec grand zèle. 

-         Un manque d’ambitions et de projets pour notre ville. Aucunes visions d’avenir pour ces élus à qui  il semblerait que la conduite des affaires municipales doit se résumer à une gestion à la petite semaine. 

-         Des frais de communication atteignant un budget élyséen mais sans les résultats. Cette communication, qui n’apprend rien aux habitants, relève plus de la propagande.

En conclusion nous dirons simplement à cet élu qu’il ne faudrait pas prendre les « Diafoirus » du clystère pour des « poires » (de lavement bien entendu), et puisqu’il semble de bon ton de se référer à de  grandes plumes de la langue de Molière, à notre tour rappelons  à cette assemblée municipale chagrine « qu’il n’est point d’éloges flatteurs sans liberté de blâmer » !

Le comité  local DLR



Commentaire de Wh@t else? (05/02/2010 16:16) :

Encore une fois, je pensais avoir touché le fond avec la communication du troisième adjoint mais chaque jour apporte sa pièce à l'édifice de la honte. Dernière en date sur le blog de l'Ar, une photo d'un après BM où l'on fête un anniversaire et surtout le retour de DD. Rien de bien grave, plutôt réjouissant pour la santé du Maire, encore que faute de communication depuis 5 mois, cette garden party aurait pu rester dans la confidence des membres présents. Revenons à cette photo et l'amateurisme de GB car il nous gratifie du portrait magnifique du DGS qui il y a encore quelques mois imposait un devoir de reserve aux agents en Mairie d'Hénin Beaumont. Ce qui peut prêter à un sourire témoigne en fait d'une incompétence criée à corps et à cris. Petit rappel : Le principe de neutralité du service public interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l'instrument d'une propagande quelconque. La portée de cette obligation est appréciée au cas par cas par l'autorité hiérarchique sous contrôle du juge administratif. L'obligation de réserve est une construction jurisprudentielle complexe qui varie d'intensité en fonction de critères divers : place du fonctionnaire dans la hiérarchie, circonstances dans lesquelles il s'est exprimé, modalités et formes de cette expression. C'est ainsi que le Conseil d'Etat a jugé de manière constante que l'obligation de réserve est particulièrement forte pour les titulaires de hautes fonctions administratives en tant qu'ils sont directement concernés par l'exécution de la politique gouvernementale. A l'inverse, les fonctionnaires investis d'un mandat politique ou de responsabilités syndicales disposent d'une plus grande liberté d'expression. La réserve n'a pas trait uniquement à l'expression des opinions. Elle impose au fonctionnaire d'éviter en toutes circonstances les comportements portant atteinte à la considération du service public à l'égard des administrés et des usagers. BON A SAVOIR Chaque agent a également pour obligation de respecter le principe de neutralité de service public : il doit faire preuve d'impartialité à l'égard des usagers. Connaissez-vous la Charte des DGS ? La Charte des Directeurs Généraux des Collectivités territoriales Deux principes préalables 1 - La légitimité démocratique : Dans le cadre de la Fonction Publique Territoriale laquelle, au service de la décentralisation, a pour spécificité d'être proche des élus et des citoyens, le directeur général accomplit sa mission au service d'une collectivité territoriale, sous la direction d'un exécutif légalement choisi qui définit, impulse et évalue les politiques adaptées aux Territoires. Les élus sont en charge de la responsabilité politique. La reconnaissance de cette légitimité démocratique constitue la base du fonctionnement des collectivités locales françaises. Spécialiste de l'administration des services publics locaux, le directeur général de collectivités territoriales dispose d'une légitimité professionnelle qui doit lui être reconnue par les élus et les institutions. 2 - L'État de droit : Acteur local d'une institution constitutive de la République fondée sur un État de droit, le directeur général de collectivités territoriales, au-delà de son éthique personnelle, détermine son action en fonction du strict respect de la loi et de son esprit. Il consacre son action professionnelle à la promotion des intérêts publics, notamment Six devoirs : Le devoir de loyauté : Respectueux des institutions, et des autorités qui les représentent légitimement, le directeur général s'oblige, dans l'exercice de ses fonctions, à une loyauté républicaine qui cependant n'impose ni conformisme ni aliénation de la liberté de pensée et d'opinion. Ce devoir de loyauté, dans son engagement professionnel, suppose la lisibilité et la transparence de son action, la mise en place de moyens de contrôle, et l'obligation de rendre régulièrement compte de son activité et du fonctionnement des services publics qu'il dirige. Responsable de l'administration de sa collectivité, le directeur général assume avec les services la continuité du service public local et les missions confiées par l'autorité territoriale, y compris lors des changements de l'exécutif. Le devoir de probité : Le service de l'intérêt général et de la collectivité publique exige honnêteté , exclusivité, désintéressement et indépendance. Le directeur général de collectivités territoriales clarifie les procédures de décisions et de contrôles permettant d'éviter toutes les ambiguïtés d'intérêts. Le devoir de probité le conduit à rejeter systématiquement les pressions et influences qui peuvent altérer son action dans l'exercice du service public. Le devoir de discrétion : Fonctionnaire d'autorité, le directeur général de collectivités territoriales est au service d'une autorité élue. Préparateur et ajusteur de l'action publique territoriale, organisateur et administrateur des services locaux, il fait preuve d'une discrétion professionnelle constante et privilégie l'expression publique de l'autorité politique. Il remplit ses fonctions aux seules fins qui leur sont dévolues. "Le devoir de discrétion lui impose personnellement un comportement public empreint de réserve et de dignité qui garantit le respect de l'institution et la confiance dans le service public qu'il sert et dont il doit valoriser l'image". Le devoir de clarté : La discrétion professionnelle et l'obligation de réserve s'accompagnent de la nécessité d'une grande clarté dans l'accomplissement de la mission des services locaux. Pour cela, le directeur général veille à la transparence du fonctionnement institutionnel notamment par une gestion adaptée de l'information. Il donne à l'autorité territoriale les éléments utiles à la décision. Il veille au respect du secret professionnel protecteur des libertés individuelles. Le devoir de direction :Le directeur général de collectivités territoriales assure une mission de direction qui lui impose de guider l'activité de tous les services et de donner un sens à l'action publique. Il propose des arbitrages, met en œuvre les décisions de l'autorité territoriale, favorise les initiatives, met en place une organisation respectueuse des droits et obligations des fonctionnaires et attentive aux femmes et aux hommes dans leur diversité et leur sensibilité. Si un changement de directeur général est décidé par l'autorité territoriale, il doit se réaliser conformément à la loi et dans le respect réciproque de la dignité des individus. Le directeur général ne porte aucune critique publique sur son successeur avant et après sa prise de fonction. Il en est de même pour le directeur général nommé à sa place. Le devoir de service public : Le directeur général de collectivités territoriales ajuste le fonctionnement des services publics locaux en rapprochant avec le maximum d'efficacité les objectifs et les moyens avec le souci de la performance et d'une gestion rigoureuse de l'argent public. Il veille à la mise en oeuvre des élémentaires solidarités qu'imposent les exclusions générées par la société. Il concourt au respect de l'intérêt général, à l'égalité d'accès au service public, à sa neutralité et à son impartialité. Acteur engagé dans le plein exercice de la décentralisation et des nécessaires évolutions administratives qu'elle engendre, le directeur général de collectivités territoriales contribue au développement local porteur de projets. Sainte Fonction Publique, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !!!. PS : Un petit clin d'oeil en passant à Cimares......


Commentaire de cimares (07/02/2010 11:04) :

Tout est dit What else. Merci. je n'ai rien à ajouter





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